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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 11:21

CRAN-GEVRIER   LA  TURBINE
VENDREDI 6 OCTOBRE à 21 h
PROJECTION DU FILM : OUTFOXED  La Guerre de R. Murdoch contre les médias
 ET DEBAT SUR LES MEDIAS
AVEC LA PARTICIPATION DE J.F. CULLAFROZ

Secrétaire national des journalistes CFDT



Intersyndicale des journalistes

(SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC, SPC-CFE-CGC, SJ-FO)

 

Une information malade

c'est une démocratie en danger!

 

Depuis des mois, les coups de boutoirs portés à la liberté de la presse sont de plus en plus violents. Rarement l'indépendance des journalistes n'avait été autant bafouée. Rarement, l'un des droits fondamentaux du citoyen, à savoir l'accès à une information honnête, complète, pluraliste et indépendante des pressions politiques, financières et commerciales, n'avait été autant menacé.

La situation est grave. Les exemples pullulent : la mainmise de quelques grands industriels - dont les liens avec le pouvoir en place ne sont plus à démontrer - est une situation unique en Europe. Même les Etats-Unis ne connaissent pas un tel phénomène. Des journaux, des émissions, des postes de journalistes disparaissent. Restructurations et plans sociaux se succèdent à un rythme effréné. Les pressions exercées sur les journalistes atteignent des sommets dignes d'une république bananière. Les cas de censure deviennent monnaie courante. Les rédactions sont perquisitionnées au mépris même de la loi.

 Face à cette situation d'une extrême gravité, les syndicats de journalistes, garants des intérêts moraux et du statut d'une profession indispensable au droit à l'information des citoyens, ont décidé, pour la première fois depuis 15 ans, de se rassembler pour passer à l'action. Ils appellent les journalistes et les citoyens à s'engager avec eux pour gagner la bataille de l'indépendance.

Les médias, dans leur diversité d’expression, devraient contribuer à préserver et à  renforcer la démocratie. Les journalistes n'ont en aucun cas vocation à faire passer un message au profit d'un intérêt particulier. Ils doivent, et avec eux les patrons de presse, avoir le souci constant de respecter la déontologie de la profession, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas. L'information ne se confond pas avec de la communication, et doit encore moins être prise pour une marchandise. La République française et ses représentants élus par le peuple doivent garantir le  respect de ces principes.

Déjà en 1999, le Conseil de l'Europe invitait les « Etats membres a encourager les médias à renforcer l'indépendance éditoriale et d'autres moyens d'autorégulation. » Il a lui-même affirmé que « l'exercice libre et sans entrave des libertés journalistiques est vital pour la libre formation des opinions et des idées ...»

L'information est un droit fondamental de tout citoyen, qui commence par le respect du droit d’informer.

 

Pour gagner la bataille de l’indépendance :

Soirée débat le jeudi 4 octobre, à 18h, au Musée social

5, rue Las Cazes – Paris 7e (métro Solférino, Invalides, Varennes et RER C Musée d'Orsay)

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 11:15

Les errements de la diplomatie de Nicolas Sarkozy

 Paris, le 27 août 2007, Conférence des ambassadeurs. Abordant l'épineuse question de la Turquie, Nicolas Sarkozy tient des propos qui, dans sa bouche, prennent une résonance singulière. « La France ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union et la Turquie soient ouverts » dit-il devant une assistance médusée.

 Le refus de l'entrée de la Turquie dans l'Union semblait pourtant réglée. Association oui, adhésion non : Nicolas Sarkozy en avait fait une question de principe, lors de notre débat. Quelques mois plus tard, frappé par un principe de réalité jusqu'alors soigneusement nié, il dessine une perspective radicalement différente. La fermeture qu'il prônait se voit du jour au lendemain disqualifiée. On pense même à supprimer le referendum obligatoire préalable à une éventuelle adhésion. Pour la Turquie, tout redevient possible !

 Ce revirement n'est pas isolé. 14 Juillet 2007 :  les principales forces politiques libanaises dont le Hezbollah sont invitées à dialoguer à la Celle Saint Cloud, dans la résidence du ministre des Affaires étrangères. « Le Hezbollah est un acteur politique important au Liban. Il est l'une des composante du dialogue national et à ce titre, il est invité aux rencontres inter-libanaises » affirme ce jour là le porte-parole de l'Elysée. Oubliée la déclaration de nicolas sarkozy lors du forum de l'ump  du 12 décembre 2OO6 à propos d'une candidate qui avait rencontré la commission des affaires étrangères du liban en présence de l'ambassadeur de France et dans laquelle ne siégeait qu'un seul député du Hezbollah :"le fait d'être un élu ne suffit pas pour discuter. Hitler avait été élu, ça n'en fait pas un interlocuteur respectable et responsable". La polémique fut entretenue une bonne semaine : faute lourde, inexcusable, inqualifiable, méconnaissance des questions internationales, et pour tout dire, incompétence.

Et que dire du dossier iranien et de l'accès à la filière nucléaire qui inclut la maîtrise de l'enrichissement de l'uranium ? Je m'y suis toujours opposée tant que les garanties de contrôle n'étaient pas apportées. Aujourd'hui, faute de n'avoir pas défendu cette attitude préventive et responsable, on nous exhorte par la voix du ministre des affaires étrangères à « nous préparer au pire », à la guerre, ne faisant d'ailleurs que traduire l'incroyable déclaration de Nicolas Sarkozy devant les ambassadeurs, évoquant une alternative menaçante entre « la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran ».

 Cette succession de retournements inspire de l'inquiétude et pose la question de la crédibilité de la parole de la France.. Récemment nos partenaires se sont encore demandés s'il s'agissait d'improvisation ou de provocation  lorsque le Président a fait du nucléaire civil, à la tribune des Nations-Unies « la meilleure réponse à ceux qui veulent, en violation des traités se doter de l'arme nucléaire » confondant, une nouvelle fois, l'achat d'électricité et la maîtrise de la totalité de la filière avec l'enrichissement de l'uranium qui permet, tôt ou tard, de passer du civil au militaire.

 De tels revirements, soudains et imprévisibles, soulèvent des questions aujourd'hui sans réponses. Pourquoi cette navigation à vue, cette gestion erratique du dossier iranien ? Comment le Hezbollah infréquentable du mois de décembre 2006 est-il devenu l'interlocuteur acceptable du mois de juillet 2007 ? Que s'est-il passé pour que Nicolas Sarkozy change son fusil d'épaule sur la Turquie ?

 A aucun moment le Président ne s'en est expliqué. A t-il péché par ignorance des contraintes internationales ? A-t-il délibérément oublié de révéler ses intentions ? Se doutait-il que certains de ses choix ne seraient pas tenables ? Si oui, pourquoi n'a t-il rien dit ? Chauffer l'opinion, donner l'apparence de la fermeté puis se dédire face aux risques d'isolement : serait-ce cela la nouvelle diplomatie de rupture ? C'est la perte de crédibilité de la France qui est en jeu aujourd'hui, et ce qui la menace c'est la banalisation de sa parole, une marginalisation très difficilement récupérable par la suite.

 Dans le « concert des nations », notre pays apportait traditionnellement un contrepoint salutaire. Elle faisait entendre une musique différente, parfois mezzo voce, parfois fortissimo, mais toujours en harmonie avec deux valeurs cardinales : le sens du bien commun et l'éthique de la responsabilité qui interdisait d'utiliser la politique étrangère à des fins de politique intérieure.

 Ex-Yougoslavie, Irak, Liban, Darfour, conflit israélo-palestinien : autant de théâtres sur lesquels la France récusait les fausses évidences et les manichéismes simplificateurs. A l'idéologie facile, à l'intérêt étroit, elle préférait l'analyse rationnelle des faits, ultime boussole d'un monde singulièrement complexe, ultime condition à une action crédible et respectée.

 Or quel spectacle la France donne-t-elle depuis quatre mois ? En Europe, celui d'un président qui tire la couverture à lui, exaspérant nos plus fidèles partenaires et notemment l'Allemagne, ahurie par la dramatisation du dossier iranien, agacée par la récupération du traité, choquée par l'ingérence sur l'abandon du nucléaire, et blessée d'entendre Nicolas Sarkozy appeler Angela Merkel, "cette femme de l'est" ! Bourde sur bourde. En Afrique, celui d'un président qui dénonce avec brutalité ce continent comme "absent de l'histoire, empêtré dans l'éternel recommencement où jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir" , pour ensuite s'afficher avec les chefs d'Etat gabonais ou libyen. Où est la cohérence, où est le message, où est la dignité ?

 Au fond, seul le rapprochement avec Washington donne à la diplomatie de Nicolas Sarkozy un semblant de cohérence. A l'heure où l'Amérique  remet en cause ses choix de politique étrangère, à l'heure où le rapport Baker prône une nouvelle approche fondée sur le dialogue plutôt que sur le rapport de force militaire, à l'heure où même nos amis britanniques marquent leurs distances, Nicolas Sarkozy fait le choix de l'atlantisme. C'est une décision lourde de conséquence et pourtant, là encore nulle explication, aucun débat au Parlement.

 Le Président de la République serait bien avisé de se ressaisir et de s'inspirer de cette sage recommandation du rapport  Védrine : amis, alliés mais pas alignés. C'est en ne cédant pas à la tentation des surenchères et de la politique spectacle que la France, dont la crédibilité est indispensable à la paix du monde, disposera d'une diplomatie forte et écoutée, avant qu'il ne soit trop tard .

 

Ségolène Royal

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 18:36
Petite manifestation devant l'ambassade de Birmanie à Paris


PARIS, 27 sept 2007 (AFP) - Une centaine de personnes, parmi lesquelles Ségolène Royal et Jane Birkin, ont manifesté jeudi devant l'ambassade de Birmanie à Paris contre la répression des manifestations pacifiques par le régime militaire au pouvoir dans ce pays , a constaté une journaliste de l'AFP.
Les manifestants, réunis à l'appel d'Amnesty International, de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), d'Info Birmanie et de Reporters sans frontières (RSF), arboraient des écharpes orange ou rouges, en hommage aux moines birmans.
Plusieurs personnalités ont participé à la manifestation dont l'écrivain Irène Frain, la chanteuse et comédienne Jane Birkin et Ségolène Royal, aux côtés du "Premier ministre" du gouvernement birman en exil, Sein Win, qui a appelé "toutes les entreprises à quitter la Birmanie".
"La France a exigé le gel des investissements économiques en Birmanie. C'est un premier geste, j'espère que (ce geste) sera efficace, j'espère qu'il y aura aussi des décisions collectives au niveau européen", a déclaré Mme Royal, estimant que "le gouvernement français mais aussi l'ensemble de l'Europe doivent faire pression sur la Chine".
ber/Mdf/ei
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 18:25
Point de vue
Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 26.09.07 | 15h03  *  Mis à jour le 26.09.07 | 15h03

Améliorer la réussite scolaire de tous les jeunes, il n'y a rien de plus urgent ! Vous semblez découvrir ce que nous n'avons cessé de dénoncer : après des années de progrès constants, de hausse du niveau de formation des jeunes, le système éducatif peine encore à remédier à l'échec scolaire de milliers de jeunes en difficulté.

 

Mais il est d'autant plus urgent de traiter cette crise qu'elle s'inscrit dans une société où grandissent les inégalités sociales et territoriales. Les difficultés dans l'école renvoient à des difficultés vécues au quotidien hors de l'école par des milliers d'enfants et de jeunes. Non, tous les enfants n'ont pas les mêmes chances au départ, tous les jeunes n'ont pas les conditions de vie, de santé, d'équilibre qui leur permettent, sans accompagnement, d'accéder aux apprentissages, de se projeter dans l'avenir.

Aider efficacement les jeunes les plus en difficulté, former les enseignants pour cela, combattre les inégalités sociales et le danger que représenterait l'instauration d'une école à deux vitesses, ouvrir un avenir positif pour tous les jeunes, rien de plus difficile, rien de plus compliqué sans doute, mais rien de plus indispensable pour les jeunes, pour nous, pour l'avenir du pays. C'est pourquoi l'Ecole doit réussir à se transformer.

C'est ce défi-là que doit relever le service public d'éducation, parce qu'il est le seul à pouvoir le faire, pour tous, et pas seulement pour les plus favorisés ou les "méritants". C'est une question d'avenir, c'est un enjeu de démocratie. "Egalité des chances" ou "ambition-réussite", ces grands mots, tout comme les polémiques stériles sur les méthodes d'enseignement, ne peuvent tenir lieu de politique de transformation démocratique de l'école.

Au contraire, supprimer des milliers de postes, réduire l'offre d'enseignement pour tous, libéraliser la carte scolaire pour laisser se développer des ghettos scolaires, jouer la concurrence entre établissements, annoncer un collège éclaté, favoriser l'école privée, c'est menacer gravement le service public. Comment avancer avec une politique guidée par la seule réduction des coûts ? Tristement historique, la suppression de 11 200 emplois dans l'éducation nationale (et peut-être plus dans les années à venir), s'ajoutant aux milliers déjà subies, annonce encore plus de précarité, de difficultés, pour tous, personnels, familles, élèves. C'est inacceptable.

L'école, les enfants et les jeunes méritent mieux. L'avenir des enfants d'aujourd'hui, leur formation de citoyen et leur insertion professionnelle ne peuvent pas se réduire à un problème de "rentabilité" du système, encore moins s'organiser en sélections successives avant le collège, les lycées ou l'université.

Leur avenir se joue dès la maternelle, il se joue dans des classes moins chargées, dans un collège pour tous, dans la mise en oeuvre de pédagogies et d'organisations prenant en compte chacun, permettant l'accès de tous aux savoirs, à la culture. Il se joue certes avec des études dirigées, mais aussi et surtout avec une meilleure cohésion de la communauté éducative, des enseignants formés, des personnels pour accompagner, aider à tous les niveaux enfants et adolescents.

Nous voulons une politique éducative ambitieuse faisant avancer notre école publique en mettant au coeur la réussite de tous les jeunes. Nous voulons pour cela d'autres choix, un autre budget, une autre politique.


Confédération étudiante, CRAP-Cahiers pédagogiques, FAEN, FCPE, FERC-CGT, FIDL, FSU, GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, Ligue de l'enseignement, SGEN-CFDT, UNEF, UNL, UNSA Education.

 


Article paru dans l'édition du 27.09.07
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 18:15
François Hollande sur la voie Royal
Par Maud PIERRON
leJDD.fr

Mercredi François Hollande et François Bayrou se rencontreront pour tenter de trouver des points de convergences sur la réforme des institutions souhaitée par l'Elysée. Cette rencontre, première du genre entre les deux hommes, ne fait pas de vagues au sein du PS, loin des cries d'orfraies entendues lors du débat de l'entre-deux-tour Royal-Bayrou. Merci qui ? Merci Ségolène Royal.
Les deux François auront une entrevue mercredi à huis clos, à l'Assemblée, pour tenter de trouver une réplique commune aux intentions présidentielles sur la réforme des institutions. Il est loin le temps où François Hollande répliquait d'une boutade à l'appel de Ségolène Royal à François Bayrou, lors des dernières législatives: "Chacun peut appeler qui il veut. Nous sommes dans une démocratie". Là, le Premier secrétaire n'a pas boudé l'invitation centriste. Mais seules les institutions seront évoquées lors de ce rendez-vous, a précisé Hollande, puisqu'ils se rejoignent sur le diagnostic de la pratique du pouvoir de Nicolas Sarkozy, trop présent et trop puissant. "Sur le contenu c'est autre chose", juge-t-il.

De fait, la réforme des institutions ne pourra être entérinée qu'après approbation du Parlement et du Sénat, réunis en Congrès. Pour mettre à mal le projet élyséen, l'opposition doit réunir les deux cinquième des voix, soit 363 élus sur 908. Or, le PS, le PC, les Verts le PRG et les MRC ne disposent que de 358 élus. D'où l'appoint nécessaire du MoDem. Bayrou, même avec ses modestes troupes, pourrait faire pencher la balance. Il ne disait pas autres choses, d'ailleurs: "Il ne peut y avoir de réforme des institutions sans les voix du PS ou celles de mon courant politique". Bayrou, comme lors de la présidentielle se voit à nouveau en homme providentiel. Le PS a d'ores et déjà défini " six points essentiels", prévoyant entre autres, l'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives - comme le souhaite Bayrou - ainsi que le droit de vote des étrangers aux scrutins locaux. Des points de vues que le MoDem pourrait rejoindre.

Les électeurs du MoDem ont pesé lors des dernières législatives

Que de chemin parcouru en quelques mois dans le dialogue PS-centre, entamé à l'initiative de Ségolène Royal, lors de la dernière présidentielle... Combien de caciques du PS étaient tombées à bras raccourci sur la candidate - toujours anonymement - lorsqu'elle a tendu la main à François Bayrou durant l'entre-deux tours de la présidentielle ? Seul le sénateur de l'Essonne, Jean-Luc Mélenchon la fustigeait publiquement: "C'est du temps perdu", disait-il, soulignant que Bayrou "c'est la droite" et que dialoguer avec lui revenait à "jouer avec le feu". Certes, l'appel de Royal était un calcul, puisqu'ayant fait le plein de voix à gauche, il lui fallait trouver des alliés ailleurs, pour espérer battre Nicolas Sarkozy. Mais dans la "Royal-démocratie", cette tentative apparaissait cohérente politiquement. En réitérant ses appels au MoDem et à ses électeurs lors des législatives, Ségolène Royal a contribué à faire tomber un tabou au PS. Un de plus, pour celle qui ne cesse - pour le meilleur ou pour le pire, c'est selon - de transgresser les codes socialistes.

Et puis les législatives sont passées par là. Dans de nombreuses circonscriptions promises à la droite, les électeurs du MoDem on fait basculer le scrutin à gauche. Une cinquantaine, avec l'appui de la polémique sur la TVA dite sociale, ce qui leur a permis d'avoir un groupe parlementaire au-delà de leurs espérances, avec 186 députés. Désormais au PS, certains ne considèrent plus les alliances qu'exclusivement à gauche, et ce à haute voix, tel François Rebsamen, le maire de Dijon, bras droit de Ségolène Royal.

Le PS lorgne vers le centre, du moins vers ses électeurs, et le dialogue est possible, pour déterminer "les convergences et les divergences", comme le dit Pierre Moscovici, qui a animé le débat "Y-a-t-il un centre ?", lors des dernières universités d'été de La Rochelle. Le député du Doubs, proche de DSK, se réjouissait alors de la tenue de ce débat, "inimaginable" quelques années auparavant. Sur France 2, il a affirmé mardi: "Je suis pour un dialogue critique avec le centre pour vérifier ce qui est convergences et divergences entre nous. Il faut tendre la main, mais pas pour faire des alliances". Pour le moment...
 


Législatives : le PS favorable à 10% de proportionnelle "correctrice"

PARIS, 25 sept 2007 (AFP) - François Hollande a indiqué mardi devant le Comité de réflexion sur les institutions présidé par Edouard Balladur que le Parti socialiste était favorable pour les élections législatives à une proportionnelle "correctrice" qui concernerait 10% des sièges de l'Assemblée nationale.
Ce mode de scrutin permettrait que l'Assemblée soit "plus représentative", avec une dose de proportionnelle "compatible avec la possibilité d'obtenir une majorité pour gouverner", a-t-il souligné devant le comité.
"Une proportionnelle stricte", sur 10% de l'Assemblée, "ne changerait pas grand chose a la représentation de l'Assemblée nationale", a-t-il estimé.
Le système de proportionnelle "correctrice", en vigueur notamment en Allemagne, compense les sous-représentations induites par le scrutin majoritaire. Selon M. Hollande, 10% de proportionnelle correctrice, favorisant les petits partis, équivaudrait à une représentation à la proportionnelle de la moitié de l'Assemblée.
Le président du Modem François Bayrou défend la même position, avec également 10% des 577 sièges à la proportionnelle correctrice.
Les deux chefs de partis -qui peuvent, unis, empêcher la majorité des 3/5èmes des parlementaires requise pour faire modifier la Constitution- doivent se rencontrer mercredi en fin d'après-midi à huis-clos à l'Assemblée, pour parler des institutions.
Un autre sujet devrait être abordé par François Hollande lors de cette rencontre : l'éventualité que le chef de l'Etat puisse s'exprimer devant le Parlement, comme le souhaite Nicolas Sarkozy.
M. Hollande a réitéré à cet égard mardi l'opposition des socialistes à cette idée. "Cette situation créerait des ambiguïtés", a-t-il estimé. "S'il vient et disparaît aussitôt, nous serions dans la soumission". S'il y a ensuite débat, ce serait "normal qu'il y ait vote", ce qui ferait, selon M. Hollande, basculer la Vème République dans un régime présidentiel.
"Si le président de la République a une communication à faire, son message peut être lu" au Parlement, et "s'il veut faire une communication au pays, il y a des moyens plus directs", a-t-il souligné.
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 17:45
Par Martin Ouellet AP - Mardi 18 septembre, 01h56

QUEBEC - Cette fois, pas de déclaration incendiaire en faveur de la souveraineté. Ségolène Royal juge au contraire que "les choses ont évolué" au Québec depuis que le Parlement fédéral a reconnu la nation québécoise.

La candidate socialiste française défaite à l'élection présidentielle du printemps dernier a entrepris lundi un périple de quatre jours au Québec, avec la ferme intention de ne soulever aucune polémique sur la question nationale. Accompagnée de René DOSIERE, député.
Egalement dans la délégation : Jacques BARBIER, président du Pôle Régional des éco-industries, directeur  général de VALAGRO, Bertrand LAUNAY, directeur général de la société Jouffray-Drillaud, Jean-Noël SIMONNEAU, chef d'entreprise, Président de la société CILC SA, Gérard ABONNEAU, Directeur de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire de Poitou-Charentes, Dominique BESNEHARD, agent d'artistes, conseiller pour la culture


Au terme d'une courte rencontre de courtoisie avec le maire suppléant de la ville de Québec, Jacques Jolie-Coeur, la présidente de la région de Poitou-Charentes a refusé d'exprimer à nouveau publiquement sa sympathie pour le mouvement souverainiste québécois.

"Je savais bien que vous alliez me poser cette question, mais je vais vous décevoir. Je ne veux pas alimenter cette polémique", a-t-elle déclaré aux journalistes québécois et français qui l'attendaient dans la salle du conseil municipal.

Comme elle l'a fait la veille, l'ancienne représentante de la gauche a dit assumer entièrement les propos qu'elle a tenus en France le 22 janvier dernier à la suite d'un entretien avec l'ancien chef du Parti québécois (PQ) André Boisclair.

Au sujet de ses affinités avec l'option souverainiste, elle avait alors déclaré: "elles sont conformes aux valeurs qui nous sont communes, c'est-à-dire la souveraineté et la liberté du Québec. Je pense que le rayonnement du Québec et la place qu'il occupe dans le coeur des Français va dans ce sens".

Huit mois plus tard, Mme Royal soutient que la formule qu'elle a employée "a été déformée" par ses adversaires politiques, alors que la campagne présidentielle battait son plein.

"Vous savez très bien que nous étions en période électorale et que les propos ont été déformés, instrumentalisés, ont servi de polémique et c'est pourquoi je n'ai pas l'intention d'y revenir", a-t-elle insisté.

Par la suite, après une rencontre avec le Premier ministre Jean Charest à son bureau de Québec, l'ancienne aspirante à la présidence de la République a fait comprendre qu'elle ne désirait plus s'engager sur le terrain miné de la question nationale.

Ce dossier, a-t-elle dit, n'a même "pas été abordé" lors de son tête-à-tête avec le Premier ministre et cela, "parce qu'il y a une diversité d'opinions au Québec qui ont la légitimité d'exister en tant que telles".

"En plus aujourd'hui, les choses ont évolué, il y a une motion qui a été votée sur le Québec reconnu en tant que nation", a ajouté l'ancienne candidate socialiste. Pourtant, la motion reconnaissant la nation québécoise avait été adoptée depuis presque deux mois aux Communes -novembre 2006- lorsque Mme Royal a exprimé sa position sur la souveraineté du Québec.

Présidente de la région de Poitou-Charentes, d'où sont originaires de nombreux Québécois, Mme Royal est en visite au Québec pour préparer le 400e anniversaire de la capitale en 2008. La première ville du Québec a été fondée par le Français Samuel de Champlain, né à Brouage en Charente-Maritime.

Ségolène Royal dit aussi venir s'inspirer sur place de la "réussite économique" du Québec et du Canada et des actions mises de l'avant par le gouvernement québécois en matière de protection de l'environnement.

A cet égard, Mme Royal a déploré qu'Ottawa "n'ait pas ratifié le protocole de Kyoto", une affirmation inexacte puisque la convention a été signée par l'ancien gouvernement libéral fédéral, même si l'actuel gouvernement conservateur à Ottawa se montre peu enclin à la mettre en oeuvre. AP

ar/cpf


AFP -
QUEBEC (AFP) - ."Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font", a répliqué lundi Ségolène Royal à ses détracteurs du Parti socialiste, dont Lionel Jospin qui a mis en doute les "capacités politiques" de l'ex-candidate à la présidence, dénonçant en même temps le "sexisme" dont elle se dit victime.

"Au fond ce qui me vient à l'esprit, c'est peut-être cette parole de la Bible +pardonnez-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font+. Donc, je pardonne à tous ceux qui m'agressent parce que d'abord je pense qu'ils me font moins de mal à moi qu'aux socialistes, qu'à toute la gauche", a déclaré Mme Royal.

L'ex-candidate socialiste entamait lundi une visite de quatre jours au Québec, son premier grand déplacement à l'étranger depuis sa défaite à l'élection présidentielle. Mais elle a été rejointe par la polémique en France née de la parution dans le quotidien Libération d'extraits d'un livre à paraître du candidat socialiste à la présidentielle de 2002, Lionel Jospin, dans lequel il la critique vivement.

Lionel Jospin estime que Ségolène Royal n'a pas "les qualités humaines" ni "les capacités politiques" pour diriger le Parti socialiste et a invité la formation politique à ne pas répéter en 2012 la même "illusion" que cette année.

"Je crois aussi malheureusement qu'il y a, et peut-être est-ce aussi inconscient, dans toutes ces attaques, du sexisme et à le voir à ce point aussi fort, j'en suis moi-même surprise, je pense qu'il s'apparente au racisme", a lancé Mme Royal. "J'ai l'impression en lisant tous ces ouvrages que si j'étais Jeanne d'Arc, j'aurais déjà été brûlée vive", a-t-elle ironisé, tout en s'interrogeant sur cette "haine" et cette "violence" dirigée contre elle.

L'ex-candidate socialiste a souligné sa détermination à poursuivre son combat politique. "Je suis là, je suis bien là, et j'ai bien l'intention de continuer", a-t-elle répété lors d'un point de presse dans la capitale québécoise. Dans l'après-midi, elle a dénoncé ce qu'elle a qualifié d'"alignement" du président français Nicolas Sarkozy sur son homologue américain George W. Bush, y voyant "un danger non négligeable pour la sécurité en France".

Elle aussi jugé que des déclarations du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner "méritaient quand même un certain éclaircissement". Ce dernier a estimé que le monde devait se préparer à la possibilité d'une guerre avec l'Iran si ce pays persistait dans son refus de suspendre son programme nucléaire controversé.

La présidente de la région Poitou-Charentes s'est entretenue lundi avec le Premier ministre du Québec, Jean Charest, ainsi qu'avec le chef de l'opposition Mario Dumont (ADQ, droite). Elle devait rencontrer mardi Pauline Marois, nouveau chef du Parti Québécois (PQ, indépendantiste).

Mme Royal a déclaré être venue au Québec dans le cadre de la préparation du 400e anniversaire en 2008 de la ville de Québec, fondée par le géographe et explorateur Samuel de Champlain, originaire de Brouage, en Charente-maritime (sud-ouest de la France), mais aussi pour observer le Canada et le Québec qui sont dans certains domaines en "avance" sur la France. Elle devait signer mardi des accords sur "les écos-industries" et visiter un institut psychiatrique spécialisé dans le traitement des délinquants sexuels récidivistes. 


J'étais au Québéc lors de la venue de S. Royal. Je peux témoigner que les Français du Québec - qui ont largement voté pour elle aux Présidentielles - la soutiennent toujours. La salle prévue pour cette rencontre s'est avérée bien trop petite.                                                                      J. Excoffier
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 21:10

Le Conseil de l'agglomération s'est réuni ce jeudi 13 septembre pour renouveler ses instances après la démission de B. Bosson.
Sans surprise, deux candidats se sont présentés : Jean Luc RIGAUT, maire d'Annecy et Michel DELATTRE, maire de Quintal. Les deux candidats se sont exprimés. Ensuite Jean Boutry , maire de Cran-Gevrier a donné la position des socialistes, favorable à J.L. Rigaut, les communistes ont indiqué qu'ils s'abstiendraient et les Verts qu'ils voteraient pour JL Rigaut.

Résultat: inscrits 101, votants 100, 4 blancs, Exprimés 96   JL RIGAUT 57  M. Delattre 39    (M. Delattre avait annoncé  49 voix:  j'ai fait remarquer que ce n'était pas possible).

Victoire confortable de JL Rigaut grace au soutien de la gauche.

Une seule candidature pour le poste de 1er vice-président : Michel Delattre, sollicité par B. Accoyer qui a expliqué que ses nouvelles responsabilités ne lui permettaient plus de tenir ce poste.
La gauche demande une suspension de séance et décide de s'abstenir.

Résultat : Inscrits 101, votants 100, blancs 27  M. Delattre 64
A noter que S. Hazard (UMP Annecy le Vieux) a obtenu 7 voix, Mme Camusso et Mme Gillet de Thorey 1

Les 18 vice-présidents ont été reconduits avec un nouveau pour Annecy (en remplacement de JL Rigaut) : Pascal Mouille.
Vote global pour les 18. B. Accoyer obtient le plus faible score avec 92/100

Serge Lesimple (Annecy) remplacera B. Bosson au conseil d'administration de l'hôpital.

A l'issue du vote, les socialistes ont diffusé le communiqué suivant

Le nouveau président de l'agglomération élu avec l'apport des voix de gauche
Jean Luc RIGAUT a un devoir de résultats

Les socialistes, qui ont voté pour Jean Luc Rigaut, saluent son élection à la présidence de la communauté d'agglomération d'Annecy.

Cette élection, gagnée avec l'apport des voix de gauche, marque la volonté d'une majorité des élus de l'agglomération de poursuivre les politiques prioritaires du projet de mandat, que les socialistes ont approuvé en 2003, notamment le logement social, les transports en commun et les actions en faveur du développement économique et de l'emploi.

Jean Luc Rigaut a désormais un devoir de résultats sur ces priorités.

Nous attendons du nouveau président qu'il donne des impulsions fortes pour tenir les objectifs du projet d'agglomération, concernant :
- Le nombre de logements sociaux
- Le développement des liaisons bus et des parcs relais
- L'avancée des projets économiques : secteurs d'excellence, centre de congrès, actions pour l'emploi.

Nous attendons aussi qu'il renforce la démocratie et la participation de tous les élus au projet. Les socialistes sont en effet attachés au dialogue constructif qui a pu, ces dernières années, faire travailler ensemble à la mise en oeuvre des politiques d'agglomération, la ville centre et les petites communes d'une part, et des élus de sensibilités différentes d'autre part.
Ce dialogue doit continuer, dans la clarté des objectifs poursuivis.

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 16:39
Cette rentrée scolaire dans les établissements publics annéciens se caractérise par une augmentation de 120 élèves ( + 4 %) dont 70 en maternelle. Tous les établissements sont touchés, sauf Novel et le Parmelan.
Une seule ouverture de classe (Vaugelas maternelle) et des effectifs moyens de 28 élèves en maternelle.
Trosi fermetures confirmées en élémentaire : Teppes, Quai J. Philppe et Parmelan.
Globalement 3430 élèves, le chiffre le plus élevé depuis 9 ans.
Une nouveauté : la direction unique maternelle-élémentaire aux Fins.
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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 14:02
La loi sur le droit au logement opposable risque d'être vidée de sa substance par son décret d'application
LE MONDE | 10.09.07 | 09h47


Six mois après sa promulgation, la loi sur le droit au logement opposable (DALO) du 5 mars risque d'être vidée de sa substance si certaines mesures, contenues dans un projet de décret, entrent en vigueur. C'est en tout cas l'opinion de plusieurs personnalités, issues du monde associatif ou appartenant au Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, qui siègent au Comité de suivi de la mise en OEuvre du DALO.

Cette instance s'est réunie, le 5 septembre, pour examiner une version - non définitive - d'un décret d'application. Préparé par les services de la ministre du logement et de la ville, Christine Boutin, ce texte, riche d'une quinzaine d'articles, précise notamment la composition, les prérogatives et le fonctionnement des commissions de médiation qui doivent être mises en place dans chaque département d'ici à la fin de l'année.

A partir de 2008, elles auront pour mission de désigner les personnes à loger ou à héberger en urgence. Chaque dossier sera apprécié "au regard des circonstances locales", selon la formule retenue dans le projet de décret - c'est-à-dire en fonction de l'offre locative existante et des capacités d'accueil des structures d'hébergement.

Un tel critère contredit l'essence même de la loi, aux yeux de certains membres du Comité de suivi, car il permet de gérer les demandes dans la limite des stocks disponibles. L'opposabilité du droit au logement doit, au contraire, conduire les pouvoirs publics à adapter l'offre au niveau des besoins, estiment-ils.

"Si la mise en application du dispositif est modulée en fonction de l'état du marché locatif, la loi risque de ne pas jouer le rôle de levier que l'on attendait d'elle", résume Christophe Robert, de la Fondation Abbé-Pierre, qui a participé aux travaux du Comité de suivi.
 
AUCUNE INCIDENCE

Autre sujet d'inquiétude : le projet de décret mentionne quatre publics éligibles alors que la loi en cite six. Les personnes dépourvues de logement et celles qui vivent "dans des locaux impropres à l'habitation ou présentant un caractère insalubre ou dangereux" ne figurent pas dans le texte élaboré par les services de Mme Boutin.

Lors de la réunion du 5 septembre, le directeur général de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction, Alain Lecomte, a fait valoir que la loi l'emportait et que l'absence de ces deux catégories dans le projet de décret n'avait aucune incidence. Mais l'argument n'a pas convaincu tout le monde.

Dans l'entourage de Mme Boutin, on souligne que le texte n'est pas définitivement arrêté et qu'une deuxième séance de consultation se tiendra avant la fin du mois de septembre. En attendant, plusieurs membres du Comité de suivi indiquent qu'ils donneront un avis défavorable au décret si celui-ci est maintenu en l'état.


Bertrand Bissuel
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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 15:37
Le Conseil de l'agglomération annécienne se réunit en séance publique le jeudi 13 septembre à 18 h à l'Espace Périaz à Seynod.

Ordre du jour :
- approbation du PV de la réunion précédente
- élection du président, du premier vice-président et des 18 autres vice-présidents
- modification éventuelle de la composition des commissions
- désignation d'un représentant de la C2A au conseil d'administration de l'hôpital (après la démission de B. Bosson)
- indemnités de fonction des élus
- délégations de pouvoir au Bureau et au Président


Le conseil de la CDA va accueillir les 3 nouveaux annéciens: MMes Gueguen et Marchand (UMP) et M. Mugnier (UMP). Selon le règlement, Annecy a droit à
 4 vice-présidents, Annecy-le-Vieux, Cran-Gevrier et Seynod à 2 et les autres communes à 1.

Un conseiller communautaire reçoit une indemnité mensuelle égale à 6 % de l'indice 1015 de la fonction publique soit 201 €, un vice-président 45 % de l'indice (environ 1507 €) et le président 90 % de cet indice soit 3015 €.
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